Bloup Bloup n°3 🫧| Les festivals immanquables de l'été

Les jours chauds sont enfin là et avec eux l’odeur de la bière tiède, du camping entre potes et des concerts que tu verras sûrement en gueule de bois. Pour que ton été se déroule bien, Poisson Vélo t’a préparé une sélection de festivals, un retour sur notre atelier fanzine à Cabourg mon Amour et des places à gagner pour la Douve Blanche ! <3

Nos premières newsletters te sont offertes, mais en soutenant Poisson Vélo grâce à un don (même de quelques euros), tu contribues au développement d’un média indépendant. Notre volonté est de rendre les scènes et la presse musicale plus accessibles aux femmes et aux personnes sexisées ❤️Pour nous soutenir grâce à un don, c’est sur ce lien <3

J’ai toujours traîné dans des festivals. Quand j’étais petite, mes parents m’emmenaient tous les ans à Sonic Protest, un festival de musique brute et expérimentale à Paris. J’étais peut-être un peu jeune pour profiter vraiment de la programmation mais j’adorais les stands de crêpes, l’odeur des salles de concert et regarder l’installation des scènes. Surtout, j’avais l’impression de participer à une espèce de grande réunion de famille étendue dans laquelle je reconnaissais, d’une année à l’autre, des visages.

Dès que j’ai eu l’âge, j’ai fait des festivals avec mes potes. Le tout premier, c’était Rock en Seine, en 2014. J’avais 15 ans, un couvre-feu fixé à minuit et même pas de quoi me payer deux bières vu que j’avais passé l’année à économiser pour ma place. Mais j’étais trop impatiente de voir mon groupe préféré, Arctic Monkeys, sur scène ! Je n’ai pas beaucoup de souvenirs du concert. Je me souviens surtout de la foule, qu’on hurlait tous•tes les paroles en chœur et que j’étais trop heureuse d’être au milieu de toutes ces personnes. Mais ce qui m’a le plus marquée pendant cette édition, c’est le concert de Fat White Family. Avec mes potes, on est allé•es les voir un peu par hasard, sûrement parce que le nom nous faisait marrer, sans savoir que ça deviendrait l’un de mes groupes favoris pendant très longtemps. Depuis, comme beaucoup de monde, j’enchaîne les festivals pour cette raison : découvrir des groupes et m’ouvrir à de nouveaux styles.

C’est pour cette raison qu’à Poisson Vélo, on vous a préparé cette newsletter. Vous y trouverez notre sélection des festivals à ne pas louper cette année. On a essayé d’en mettre pour tous les prix, un peu partout en France. Vous pourrez aussi y (re)découvrir notre vidéo qui récapitule à qui appartiennent les festivals français et des places à gagner pour la Douve Blanche ! On l’a préparée avec amour, alors on espère qu’elle vous plaira <3

✍️– Zoé Pinet, co-fondatrice de Poisson Vélo 

Le week-end dernier, on était en Normandie, pour le festival Cabourg mon Amour, on animait un atelier fanzine pour créer un magazine participatif avec des collégien•nes et les festivalier•es. On vous raconte !

📍Plage de Cap Cabourg, jeudi 19 juin – Avec Lorène, la cofondatrice de Poisson Vélo, on arrive devant la cabane qui va nous accueillir pour les trois prochains jours. On a les bras chargés de décorations, de feutres et de papiers en tout genre. Il est 14h, il fait déjà 35 degrés. On a les pieds dans le sable et on regarde les vagues sur la Manche. Ça a franchement un petit air de vacances, mais on est surtout venues là pour bosser ! D’ailleurs, ça commence tout de suite avec la rencontre de Marie, journaliste chez Ouest-France, venue nous poser des questions pour le journal.
Pendant qu’on discute avec elle,
une dizaine de collégien·nes de Cabourg arrivent sur notre stand, cahiers et stylos quatre couleurs à la main. Ils ont une douzaine d’années, et ils ont l’air assez impressionné·es d’être au milieu d’un festival ! On va passer l’aprèm ensemble.

Première activité de la journée : une interview de Jyeuhair, rappeur qui s’est fait connaître notamment grâce à sa participation à Nouvelle École, et dont iels sont fans. Les quatrièmes sont un peu stressé·es. Iels ont peur de ne pas « réussir à le regarder dans les yeux ». On les installe en cercle et on les rassure : nous aussi, on a le trac avant chaque interview. En plus, ils ont déjà réfléchi aux questions qu’iels veulent poser.

Jyeuhair arrive, s’installe parmi les mini-journalistes et l’interview commence. Chacun·e leur tour, iels lui posent une question, et les réponses du rappeur sont hyper bienveillantes. Après l’interview, on prend des photos, et Jyeuhair signe quelques autographes. Les 4e ont l’air ravi·es de leur première expérience de journaliste !

Crédits : Laoura Photographie

Plus tard dans l’après-midi, on recommence l’expérience avec le groupe franco-anglais Pamela. Avec Lorène, on apprend aux collégien·nes à écrire des chroniques de concert. On leur a préparé des petits livrets pour les guider. Qu’est-ce qu’iels ont aimé ? Qu’est-ce qui les a étonné·es ? Qu’ont-iels pensé de l’ambiance du public ? Pour certain·es, c’est la première expérience de musique live !

Crédits : Voilà Cam

Ces petits livrets, on les a aussi distribués à tous·tes les festivalier·es. Pendant les trois jours du festival, des dizaines de personnes sont venues profiter de notre stand pour écrire une chronique, dessiner un concert et plus généralement discuter des artistes qu’iels venaient de voir en live. Parmi tout ce monde, pas mal d’enfants revenaient après chaque concert pour nous donner leur avis. Mais on a aussi vu beaucoup de familles, d’ami•es ou de couples. Un soir, on a passé une heure avec une bande de trois potes qui ont carrément écrit un poème en l’honneur de Michel Hubert (définitivement le concert qui a le plus fait parler de lui pendant le week-end) ! On a aussi rencontré les artistes Sam Sauvage et Maïcee pour leur poser quelques questions. Et on a fini le dernier jour par une interview participative de Tao Mon Amour avec des festivalières qui venaient de le voir en concert.

Merci à toutes les personnes qui sont venues nous rencontrer, qui ont participé au magazine, et un grand merci aux artistes et à l’organisation du festival ! Le magazine sera disponible très bientôt, on vous tiendra au courant dans notre newsletter. En attendant, vous pouvez retrouver ce post Instagram avec plein de photos du week-end, ainsi que notre interview dans Ouest France et sur Radio Phénix ! À l’année prochaine Cabourg <3

✍️– Zoé Pinet, co-fondatrice de Poisson Vélo 

et que serait Bloup Bloup 🫧 sans places à gagner ?!

À l’occasion de cette newsletter, Poisson Vélo vous fait gagner 2×2 pass 3 jours pour le Festival la Douve Blanche qui prend place du 4 au 6 juillet au Château d’Égreville, en Seine-et-Marne. Une programmation d’artistes indés qui jouent dans la douve verdoyante d’un vieux château. Et ce qu’on adore à la Douve, c’est ce cadre ultra convivial, des espaces ombragés, ces petits étangs pittoresques mais aussi l’importance donnée aux activités avec l’animation du camping et surtout l’accent mis sur la bonne nourriture 😋

Pour tenter de remporter ces places, il suffit de s’inscrire sur ce formulaire ! 

Crédits photo : Hellena Burchard

🐡 – Le groupe Johnnie Carwash sera présent le vendredi 4 juillet à la Douve Blanche. On les avait rencontré•es l’an dernier lors de leur passage à Rock in the Barn 2024 ! On vous laisse redécouvrir la vidéo en cliquant sur ce lien ! 

🐠 – Et puis, que serait une édition de Bloup Bloup 🫧, la newsletter de Poisson Vélo sur les festivals sans rappeler l’importance des festivals indépendants ? En quelques années, la plupart des festivals ont été rachetés ou créés par certaines des plus grandes fortunes du monde. Le Syndicat des musiques actuelles a réalisé, il y a un mois, une grande cartographie qui nous indique à qui appartient la musique. La journaliste Lina Rhrissi, qui a sorti une enquête sur le sujet pour StreetPress, nous parle de l’importance des festivals indépendants : faire émerger des artistes et garder la culture comme un bien public accessible à tous. Elle nous en parlait en vidéo ici ! 

On termine cette newsletter avec notre agenda des deux prochaines semaines !

Notre mission est de rendre les scènes et la presse musicale plus accessibles
aux femmes et aux personnes sexisées.

Cette première newsletter et les suivantes te sont offertes jusqu’en septembre.
Mais en soutenant Poisson Vélo, même de quelques euros, tu contribues au développement d’un média indépendant.

Pour nous soutenir grâce à un don, c’est sur ce lien <3 

💌
With love, Poisson Vélo

Cette newsletter a été réalisée par Zoé Pinet, Nina Décup, Elisa Verbeke, Lucyle Espieuses et Lorène Bienvenu.

Bloup Bloup 🫧 | La newsletter de Poisson Vélo

Par Poisson Vélo

Poisson Vélo, c’est le guide des nouvelles scènes rock et indé. C’est un fanzine sur les réseaux sociaux : féministe, visuel et indépendant.

Dans ses différents formats, Poisson Vélo te parle de musique, mais surtout du quotidien des artistes, de leurs influences, de leurs difficultés, du contexte politique et social dans lequel iels évoluent. À la manière des premiers fanzines, Poisson Vélo est un média DIY, inclusif et participatif. 

Aujourd’hui, l’équipe de Poisson Vélo est composée à 100% de femmes. Notre objectif est d’encourager les jeunes femmes et personnes sexisées à reprendre leur place dans les scènes rock et indé, des artistes aux actrices de l’industrie musicale, en passant par les personnes qui collaborent avec notre média.


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